L’analyse d’une quarantaine de fournitures scolaires (stylos-billes, rollers, cartouches d’encre, surligneurs, feutres et crayons de couleurs de marques nationales et MDD) montre la présence d’allergènes, de substances classées cancérogènes probables et de perturbateurs endocriniens, notamment dans les encres. Plusieurs grands noms de l’écriture sont ainsi nommés. L’UFC-Que Choisir regrette les résultats de ces tests, d’autant plus que « certains fabricants savent produire des fournitures indemnes – ou presque – de composés nocifs ». L’association de consommateurs souligne qu’à « la différence des jouets qui doivent respecter des exigences réglementaires très strictes, les fournitures scolaires ne relèvent en revanche d’aucune réglementation spécifique et ne sont pas tenues, par exemple, de mentionner la présence de substances allergisantes. Pire le fabricant peut à sa guise choisir d’apposer ou non les pictogrammes alertant sur les dangers induits par les substances présentes. Il est par conséquent impossible pour les parents de faire le bon choix au moment de l’achat, puisqu’un produit n’affichant aucun pictogramme peut se révéler en réalité plus nocif qu’un produit faisant preuve de transparence. » L’organisme rejoint donc l’Anses, qui a émis un avis début juillet pour demander un renforcement de la réglementation française et européenne, plus précisément que celle applicable aux jouets soit étendue aux fournitures scolaires (relire notre article). « Dans cette attente, et alors que débutent les achats de la rentrée, l’association déconseille aux parents d’acheter à leurs enfants des stylos-billes compte tenu du cocktail de substances nocives retrouvées dans la totalité des références testées », indique le communiqué d’UFC-Que Choisir.