Les chiffres d’IDC montrent une dynamique en demi-teinte pour les trois premiers mois de l’année : 4,32 millions d’unités ont été écoulées, un volume en recul de 16,3% par rapport à la même période en 2021, mais stable par rapport à 2020. « Les problèmes de la supply chain en matériel, toner et encre ont en effet été aggravés sur certains segments par des pénuries de papier et par l’inflation. Dans ce contexte, les prix dans tous les secteurs ont augmenté », explique le Snessii. En valeur, le chiffre d’affaires du secteur est ainsi en hausse de 1,45 point, atteignant 2,1 milliards d’euros. Le jet d’encre en force 3,12 millions d’imprimantes jet d’encre ont été vendues entre janvier et mars 2022, « le premier trimestre le plus élevé depuis plus de quatre ans », souligne le syndicat. Ce chiffre montre une appétence toujours forte pour les équipements grand public ou bon marché. A l’inverse, du côté des machines laser, le chiffre d’expédition est le plus bas depuis une vingtaine d’années avec 1,19 millions d’unités. Le secteur a été « sévèrement limité en raison de problèmes de la chaine d’approvisionnement », rappelle le Snessii. D’importantes commandes sont par exemple en souffrance. La situation en France Au premier trimestre 2022, les ventes d’imprimantes en France ont baissé de 18,7%, soit 803 000 machines écoulées (-185 000 pièces). De nouveau, la technologie jet d’encre s’en sort mieux que le laser, avec une demande importante en appareils d’entrée de gamme d’une part, et une progression des imprimantes jet d’encre professionnelles d’autre part.