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Au mois d’août, le Syndicat national des entreprises de solutions et systèmes d’information et d’impression (Snessii) a publié les chiffres du secteur de l’impression pour le premier semestre 2022, issus du baromètre de la Ficime (Fédération des entreprises internationales de la mécanique et de l’électronique)

 Le chiffre d’affaires des acteurs de l’impression baisse de 2% par rapport à la même période en 2021. « L’environnement géopolitique actuel (guerre en Ukraine, confinement en Chine lié au Covid) et les difficultés liées à la logistique, aux matières premières (pénurie, hausse des prix) et aux pénuries de composants électroniques qui perturbent les chaines de production et les livraisons, pèsent à la fois sur la disponibilité des produits et sur leurs prix », explique le communiqué du syndicat. Les ventes B to C ont été impactées par un recul significatif de la demande en machines multifonctions. Le marché B to B a moins souffert, mais les nouvelles organisations du travail modifient le comportement d’achat des entreprises. Le monde de l’impression reste toutefois optimiste pour le second semestre 2022 : il anticipe une progression de 15% en valeur sur la fin de l’année, « liée à l’amélioration des problèmes d’approvisionnement et de pénuries, mais également par un effet prix (suite à l’incorporation des hausses liées à l’inflation) », précise le Snessii.

Recrutement : la galère des entreprises

Le Snessii a également consulté son échantillon sur les problèmes de recrutement au cours de ce premier trimestre 2022. « Tous les services sont concernés mais plus particulièrement les services vente (commercial, avant et après-vente), technique et administratif qui concentrent ces difficultés de recrutement », selon le syndicat. La durée moyenne pour recruter un nouveau candidat atteint même 5 mois ! Les entreprises de l’impression ne voient pas d’amélioration à venir sur ce volet au second semestre. 67% d’entre elles estiment que les difficultés de recrutement impactent leur activité.