Le chiffre d’affaires des acteurs de l’impression baisse de 2% par rapport à la même période en 2021. « L’environnement géopolitique actuel (guerre en Ukraine, confinement en Chine lié au Covid) et les difficultés liées à la logistique, aux matières premières (pénurie, hausse des prix) et aux pénuries de composants électroniques qui perturbent les chaines de production et les livraisons, pèsent à la fois sur la disponibilité des produits et sur leurs prix », explique le communiqué du syndicat. Les ventes B to C ont été impactées par un recul significatif de la demande en machines multifonctions. Le marché B to B a moins souffert, mais les nouvelles organisations du travail modifient le comportement d’achat des entreprises. Le monde de l’impression reste toutefois optimiste pour le second semestre 2022 : il anticipe une progression de 15% en valeur sur la fin de l’année, « liée à l’amélioration des problèmes d’approvisionnement et de pénuries, mais également par un effet prix (suite à l’incorporation des hausses liées à l’inflation) », précise le Snessii.
Recrutement : la galère des entreprises
Le Snessii a également consulté son échantillon sur les problèmes de recrutement au cours de ce premier trimestre 2022. « Tous les services sont concernés mais plus particulièrement les services vente (commercial, avant et après-vente), technique et administratif qui concentrent ces difficultés de recrutement », selon le syndicat. La durée moyenne pour recruter un nouveau candidat atteint même 5 mois ! Les entreprises de l’impression ne voient pas d’amélioration à venir sur ce volet au second semestre. 67% d’entre elles estiment que les difficultés de recrutement impactent leur activité.