D’objet fonctionnel à icône pop, découvrez la recette d’un succès indiscutable.
Un accident légendaire
En 1971, la marque allemande Stabilo travaille sur un feutre révolutionnaire. Avec son encre jaune transparente et fluorescente, il doit permettre de surligner du texte (au lieu de le souligner) pour mettre en lumière certaines idées sans brouiller la lecture d’un document. La légende dit qu’insatisfait de l’aspect cylindrique du feutre, le chef d’équipe aurait frappé du plat de la main sur la pâte à modeler du prototype. Est alors née la forme épaisse et plate caractéristique du Boss. Quant à son nom, Boss comme patron en anglais, c’est l’œuvre de Günther Schwanhäuβer qui souhaitait quelque chose de bref et percutant, énergique… et prononçable à l’international.
Une encre technique
Si la forme du surligneur est iconique, son encre n’en est pas moins technique. A base d’eau, elle marque l’imprimé sans le recouvrir, offrant une double lisibilité. Sa couleur intense, qui garantit que le texte surligné « saute aux yeux », résiste aussi à la lumière pour durer dans le temps. Le travail de Stabilo a également porté sur une composition exclusive pour que l’encre ne sèche pas lorsque le feutre reste ouvert, et ce jusqu’à 4 heures sans capuchon.
Des chiffres record
En 50 ans, le Boss a su s’imposer pour travailler, mais aussi pour créer. Ses mines, disponibles en largeurs 2 ou 5 mm, permettent de tracer 350 mètres en continu. Depuis sa création, plus de 2 milliards d’unités ont été écoulées. Stabilo estime même que deux surligneurs de la gamme sont vendus chaque seconde dans le monde !
Pour les 50 ans du Boss, Stabilo édite un coffret contenant les 23 déclinaisons de couleur du surligneur.