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IPC pour Industrie Papier Carton. Ce sigle, lancé en décembre 2022, doit désormais symboliser l’ensemble de la filière papier-carton en France.

La création de cette marque est une initiative de l’Unidis (Union intersecteur papiers cartons pour le dialogue et l’ingénierie sociale). Cette organisation réunit cinq fédérations du secteur : CAP (Cartonnage et articles de papeterie), Carton ondulé de France, Copacel (Union française des industries des cartons, papiers et cellulose), Group’Hygiène (Groupement français des fabricants de produits à usage unique pour l’hygiène, la santé et l’essuyage) et l’Unfea (Union nationale des fabricants d’étiquettes adhésives). Au total, ce sont ainsi 1 280 entreprises et 63 500 salariés qui sont représentées par cette nouvelle marque.

Incarner la circularité de la filière

Conçu par l’Agence Planète, le logo IPC se pare de tonalités vertes et marron pour évoquer la synergie avec la nature. Le C en forme de flèche rappelle également « la dimension de recyclabilité du papier-carton, ainsi que son esprit d’adaptation constant », indique le communiqué de presse. Le sigle est accompagné de la signature « Naturellement papier carton » pour réaffirmer le lien entre le secteur et la naturalité. « A la pointe du progrès et pourtant mal connue, cette filière renforce son positionnement stratégique pour mieux se projeter dans l’avenir », explique l’Unidis. En effet, l’industrie du papier-carton recycle aujourd’hui 80% de ses produits et plus de 95% des emballages carton. Son activité contribue également à l’entretien et au renouvellement de forêts éco-gérées (sous l’égide de labels comme FSC et PEFC par exemple). « Filière responsable, elle s’engage, dans le cadre de la loi climat résilience, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 39 % d’ici à 2030 », souligne l’organisation.

Une marque pour recruter

Un des enjeux de la création de cette marque est aussi le recrutement de jeunes talents. L’Unidis précise qu’à l’heure où la consommation de plastique recule, la demande en emballage progresse, poussant les entreprises de la branche à innover, créant de nouveaux besoins en termes de masse salariale. « Avec un départ à la retraite de 40 % des effectifs d’ici 2030, l’industrie du papier et du carton se doit de relever le défi de recruter aujourd’hui les jeunes qui feront l’avenir de la profession. » Production, conception, impression, maintenance, logistique… Autant de métiers qu’il est possible d’apprendre via le réseau CFA de l’Afifor (Association filière formation de l’industrie papier carton).