Près de 200 personnes, distributeurs et acteurs du secteur, se sont rendues au dernier étage du Centre Georges Pompidou à Paris pour découvrir les produits des adhérents de l’Association des industriels de la papeterie et du bureau. La journée était placée sous le signe de la transformation digitale et de l’influence de l’intelligence artificielle sur l’avenir de filières comme la papeterie. Faire entrer l’innovation dans son activité Le président de l’AIPB Christophe Le Boulicaut a introduit le temps des conférences en rappelant qu’en papeterie, les métiers savaient allier tradition, savoir-faire et modernité, dans la diversité des entreprises petites, moyennes, grandes voire très grandes entités. « Notre force est de savoir se remettre en cause pour innover. Dans un environnement complexe et volatile, où tout va toujours plus vite, nous sommes confrontés à de vraies transformations, et ça ne fera que s’accélérer », a-t-il affirmé avant de laisser la parole à Fleur Pellerin, ex-ministre déléguée aux PME et à l’économie numérique, ex-ministre de la culture, aujourd’hui créatrice du fonds d’investissement Korelya, spécialiste des nouvelles technologies. « Ce qui est particulier dans la période que nous vivons, c’est que le numérique a profondément modifié la manière dont nous interagissons, dont nous produisons, dont nous nous informons, etc. Ce caractère protéiforme peut être difficile à aborder », a constaté la femme d’affaires. Avec son expérience des opportunités offertes par le numérique, elle a invité les participants à rester à l’écoute des signaux de l’industrie et à être prêts à innover : « La façon dont les clients achètent, l’exploitation des données, l’intervention de nouveaux intermédiaires… La vision du produit et de sa vente a radicalement changé ! » C’est ainsi que les échelles de valeur et les modèles économiques sont forcés d’évoluer. [caption id="attachment_1600" align="alignright" width="128"] Fleur Pellerin