David Fernandez, chargé de développement commercial, et Jérôme Frimaudeau, président d’Interdacta.
Jérôme Frimaudeau et David Fernandez, respectivement président et chargé de développement commercial du groupement, font le point sur les projets du réseau.
Dans un premier temps, pouvez-vous nous présenter Interdacta ?
Jérôme Frimaudeau : Interdacta est un groupement de fournituristes scolaires. L’objectif de notre réseau est d’avoir un catalogue et des tarifs en commun auprès des fournisseurs pour proposer un catalogue tarifé aux établissements scolaires. David Fernandez : Nous comptons actuellement dix- neuf adhérents en France et dans les Dom-Tom, dont certains ont plusieurs structures. Quelques-uns ont des magasins mais nous restons sur une offre essentiellement B to B.
Vous avez organisé, début avril, votre deuxième convention. Vos adhérents ont-ils répondu présent ?
David Fernandez : En effet, la dernière datait de 2017. Cette année, dix-sept adhérents ont fait le déplacement. Nous avions donc une belle représentativité avec plus de cinquante personnes venues pour découvrir les produits d’une cinquantaine de fournisseurs. L’objectif de cet évènement était le partage entre fournisseurs et adhérents, de créer un moment d’échanges privilégiés.
Comment le réseau Interdacta a-t-il vécu l’année 2021 ?
Jérôme Frimaudeau : 2021 s’est globalement bien passée. Dans le scolaire B to B, les budgets ont été maintenus, voire progressé de 5 à 10%. Certains budgets de 2020 n’avaient pas été dépensés, les besoins ont été décalés à 2021, et il n’y a pas eu de fermetures d’écoles, donc ce fut une bonne année. L’avantage de travailler avec les établissements scolaires est une certaine stabilité : les ventes ne montent jamais énormément, mais elles baissent peu en contrepartie. Contrairement au bureau où cela peut fluctuer, le marché du scolaire B to B est plutôt linéaire.
Parlons maintenant de 2022, une année avec beaucoup d’enjeux…
Jérôme Frimaudeau : L’impact du prix des matières premières est une vraie question. Nous travaillons à la fois avec des écoles privées et des écoles publiques. Dans le public, les budgets ne vont pas augmenter : quels choix vont-ils faire ? Est-ce qu’ils achèteront moins de jeux pour se concentrer sur l’indispensable comme les cahiers ? Les écoles privées, elles, peuvent répercuter une hausse de prix en économisant sur une sortie ou autre... Mais cela reste une grande inconnue : si les établissements ne peuvent pas payer ce dont les élèves ont besoin, vont-ils demander aux parents de participer ? Je pense que la rentrée se passera bien car les budgets sont là, mais sur la fin d’année, point d’interrogation.
Et à l’avenir, quels sont les projets d’Interdacta ?
David Fernandez : Nous travaillons sur un nouveau site internet B to B, puis B to C pour les listes scolaires. Nous avons déjà deux sites mais nous souhaitons revoir notre stratégie sur ce volet numérique pour être plus autonomes sur la vente dématérialisée, qui demande souplesse et réactivité. En termes de développement du groupement, nous sommes toujours à la recherche de nouveaux adhérents sur certains secteurs géographiques. Nous sommes un réseau à taille humaine et nous tenons à garder cette particularité. L’idée est donc de compléter notre maillage sur des zones où nous ne sommes pas encore présents : Centre, une partie de Rhône-Alpes et la Côte d’Azur par exemple.