Près de 200 professionnels de la papeterie et du bureau se sont ainsi réunis au musée du Quai Branly – Jacques Chirac pour échanger sur les perspectives du secteur. La présidente de l’association Stéphanie Verrier a ouvert ce temps fort avec un plaidoyer pour l’attractivité de la profession auprès des jeunes. Pour la directrice générale de Trodat France, c’est en faisant communiquer les générations que les entreprises assurent leur avenir. La thématique de ces rencontres était d’ailleurs « Entreprise et digital, comment donner un sens et relier les générations pour innover demain ? » Le spécialiste tech et digital PPC (Pierre-Philippe Cormeraie, du groupe BPCE) a ensuite pris la parole pour expliquer ce qui a changé dans les attentes des jeunes générations vis-à-vis du travail et de l’entreprise. Selon lui, ils cherchent du sens dans leurs actions, du contact et une certaine liberté de ton. Le management doit ainsi se muer en leadership, être davantage dans l’inspiration que dans l’autorité. Le philosophe André Comte-Sponville lui a succédé sur scène pour explorer la relation entre le travail, qu’il a qualifié de valeur marchande, et le bonheur, qui est une valeur morale pour lui. La motivation reviendrait ainsi à intégrer du désir et du plaisir dans le travail : « On ne remplacera pas l’effort par le plaisir, mais il s’agit d’aider le collaborateur à prendre plaisir dans l’effort », a-t-il précisé. À la suite d’un débat animé par le journaliste David Abiker, les invités ont pu découvrir quelques pièces emblématiques du musée, avant un cocktail convivial.