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Alors que les syndicats Unsa et CFE-CGC manifestaient vendredi 11 juin devant l’Assemblée nationale pour demander au Garde des sceaux Eric Dupond-Moretti de faire appel de la décision du tribunal de commerce de Lille de confier Office Depot France à Alkor Groupe, la coopérative avance ses arguments en faveur de son projet.

Ce même vendredi, après l’ouverture de la bourse à l’emploi destinée aux ex-Office Depot France (relire notre article), dans une deuxième lettre ouverte aux salariés, Alkor précisait ainsi que les salaires mentionnés dans les annonces étaient des salaires de base, revalorisables en fonction des compétences et de l’ancienneté des personnes sélectionnées. D’autre part, toutes les embauches effectives avant le 3 juillet seraient sans période d’essai et conserveraient l’ancienneté des recrues. Du côté des salariés, des voies se sont élevées pour soutenir la feuille de route du groupement coopératif, notamment la CFTC et plusieurs membres du CSE de l’enseigne ouvertement en désaccord avec une procédure d'appel considérée comme une politique de la terre brûlée. Lundi 14 juin, afin d’apaiser les instances salariales qui militent toujours pour l’offre d’Adex Group, le président d’Alkor Groupe Stéphane Couchot a publié une troisième lettre ouverte aux salariés d’Office Depot, dans laquelle il donne les premiers chiffres du plan de reprise et encourage les anciens collaborateurs à postuler : « En une semaine, Alkor a embauché 48 personnes de plus que les 460 salariés repris […] A ce jour 508 emplois sont sauvés aux conditions Office Depot et nous continuons notre programme d’embauches. 189 offres de la bourse d’emplois sont désormais au même salaire fixe que chez Office Depot. […] Nous nous engageons à embaucher les salariés répondant aux critères du poste. Après acceptation de ces offres, 697 emplois seront donc maintenus […] Aidez-nous à sauver vos emplois en répondant massivement avant le 3 juillet. »