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Depuis une décision de la Commission européenne le 11 janvier 2019, les critères de certification de l’Ecolabel européen ont été revus, notamment pour la catégorie des papiers graphiques et absorbants

Initié en 2015, le processus menant à cette nouvelle version du référentiel Ecolabel a réuni la Commission européenne, les industriels et/ou leurs syndicats, les producteurs de matières premières, les associations non-gouvernementales et les organismes certificateurs des différents pays de l’UE autour de la table. Cette concertation a abouti aux évolutions suivantes :

  • Le champ d’application du label est élargi aux cartons, il n’y a plus de limite de grammage ;
  • Les seuils d’émission de différents éléments (souffre, oxyde d’azote, phosphore, etc.) et de consommation d’énergie lors de la fabrication de la pate et du papier ont été abaissés ;
  • Le taux de fibres recyclées ou issues de forêts durablement gérées est rehaussé à 70% (au lieu de 50%) ;
  • L’encadrement de l’usage des additifs est précisé ;
  • Au-delà du traitement des déchets, une logique de réduction des déchets est introduite dans le référentiel.

Les fabricants de papier ont jusqu’au 31 décembre 2019 pour se mettre en conformité et présenter leur dossier à Afnor Certification, qui s’occupe de l’Ecolabel européen pour la Franc.

Sur le CO2, la nouveauté consiste à faire la différence entre les valeurs d’émissions selon les types de pâte utilisées et leurs procédés de fabrication. Thibaud Toulmé, ingénieur Ecolabel européen chez Afnor Certification.

Plus de détails dans le prochain numéro du Papetier de France, n°834, Mars – Avril 2019.