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Le groupe Bic a publié ses résultats pour le troisième trimestre 2020 et les neuf premiers mois de l’année.

Le chiffre d’affaires du groupe s’élève à 441,9 millions d’euros au troisième trimestre, en recul de 3,5% à base comparable. Entre janvier et septembre 2020, le CA se monte ainsi à 1,218 milliard d’euros, soit -13,2%. La situation, forcément impactée par la pandémie de Covid-19, est contrastée selon les zones géographiques et les secteurs produits. En Europe et en Amérique du Nord, les ventes ont progressé de près de 5% grâce aux briquets et rasoirs Bic, tandis que la consommation a beaucoup chuté en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Afrique, notamment à cause de commandes rentrée scolaire retardées voire annulées.

Une rentrée en demi-teinte

Pour Bic, la rentrée scolaire a été un grand rendez-vous, comme chaque année, même si les performances ont été influencées par la fermeture des établissements scolaires dans le monde. « En Europe où la rentrée scolaire a eu lieu début septembre, les ventes aux consommateurs se sont relativement bien déroulées. Grâce à nos produits classiques, nous avons maintenu nos positions de leader en France et en Espagne et sommes devenu leader au Royaume-Uni. En Amérique du Nord, la période de la rentrée scolaire a été faible et décalée sur la seconde moitié de septembre en raison d’une reprise tardive de l’école », explique Bic. Au Mexique, où l’enseignement reste à distance, la demande reste faible.

La papeterie en difficulté

Sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires du secteur papeterie chez Bic atteint 455,1 millions d’euros, en baisse de 23,6% à base comparable (161,3 millions d’euros au troisième trimestre, soit -17,8%). Le groupe souligne l’importance du changement d’habitudes des consommateurs en raison de la pandémie : « Les canaux de distribution les plus touchés ont été les « superstores » et les fournituristes de bureau en Europe et en Amérique du Nord. En Amérique latine, en Inde et en Afrique, les réseaux de distribution traditionnels sont restés très exposés au confinement et aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement. » Malgré ces chiffres, le groupe Bic poursuit l’application de son plan stratégique Bic 2022 – Invent the Future, avec pour objectif 50 millions d’euros d’économies totales annualisées d’ici la fin de l’année 2022 (pour plus de détails, lire notre article).

Le e-commerce en force

Bic souligne l’importance grandissante du e-commerce (pure players et market places) dans ses comptes : +15% depuis le début de l’année. Ces ventes ont de nouveau été stimulées par les rasoirs et briquets. La papeterie, elle, fait pâle figure avec des réseaux de fournituristes de bureaux et des opérations B to B en net recul. Bic prévoit une progression d’environ 20% des ventes e-commerce pour 2020.