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Fin mai, plusieurs fédérations nationales et locales de commerçants ont créé le collectif « Sauvons nos commerçants » pour militer contre les injustices entre commerces physiques et pure players du e-commerce.

Objectif : faire entendre la voix des commerçants indépendants avant les élections régionales. « Nous demandons que les dispositions relevant du domaine réglementaire, fiscal et environnemental, soient appliquées à tous les acteurs du commerce dans un souci d’équité », explique le communiqué. Le collectif réunit pour l’instant la Confédération des commerçants indépendants de France, la Fédération nationale des centres-villes (Vitrines de France), la CAMF (Commerçants et artisans des métropoles de France), le collectif Génération responsable – Retail et développement durable, la Confédération nationale des détaillants en lingerie, la Fédération des chambres syndicales des buralistes, la Fédération nationale de l’habillement, la Fédération des détaillants chausseurs de France et la Fédération nationale des détaillants maroquinerie et voyage.

Ses revendications sont les suivantes :

La cible de Sauvons nos commerçants est principalement Amazon puisque les présidents des fédérations se déplaceront notamment dans les territoires où le géant du e-commerce est implanté : Rouen, Quimper, Nîmes, Nates, Metz par exemple. L’idée est de faire comprendre aux élus l’importance d’un commerce de proximité en bonne santé. « Les centres-villes, que nous souhaitons voir rester des lieux de convivialité, sont menacés par la concurrence déloyale des marchands 100% web qui s’affranchissent de bon nombre de règles au moment même où les coeurs de villes ont besoin d'être revitalisés. Aujourd’hui, de plus en plus de commerces baissent le rideau. Le taux de vacance commerciale atteint 10 % et est en hausse de 60 % depuis 2014. Cette tendance risque de transformer les centres-villes en lieux vides et déshumanisés », insiste le collectif.

Pour en savoir plus : http://sauvonsnoscommercants.fr/ Plusieurs des membres du collectif étaient déjà à l’initiative de l’opération Touche pas à ma vitrine, avant de mobiliser d’autres fédérations du commerce pour une campagne contre les nouvelles mesures pour l’affichage numérique en vitrine.