Le 23 mars, Maped a présenté sa stratégie 2023. L’entreprise s’est ainsi lancée dans une transition vers le statut de « société à mission », un engagement écologique et social.

Maped devient « société à mission »

Après avoir accru sa présence dans le monde du jouet avec le rachat de Juratoys l’année dernière, Maped passe de nouveau un cap en 2023 en devenant « société à mission ». Avec cette initiative, l’entreprise haut-savoyarde s’engage concrètement dans une démarche d’amélioration de ses process pour limiter son impact environnemental, mais aussi cultiver de bonnes pratiques sociales. Il aura fallu quatre ans de réflexion à la marque pour franchir cette étape en octobre 2022.

Société à mission ?

Créé avec la loi Pacte en 2019, le statut de « société à mission » distingue les entreprises qui affirment publiquement leur « raison d’être, ainsi qu’un ou plusieurs objectifs sociaux et environnementaux qu’elle se donne pour mission de poursuivre dans le cadre de son activité », explique le ministère de l’Economie. Ces éléments doivent êtres inscrits dans les statuts de la structure, puis déclarés au greffe du tribunal de commerce. Par ailleurs, un organisme tiers audite la société à mission tous les deux ans pour vérifier l’accomplissement de ses objectifs. Au début de l’année 2023, plus d’un millier d’entreprises avaient déjà rejoint ce dispositif.


« Ce nouveau statut est le fruit d’un travail autour de notre identité, de notre raison d’être. Maped n’est pas seulement une entreprise qui fabrique des accessoires scolaires, c’est aussi une histoire et un but : offrir aux enfants des outils accessibles pour accompagner leurs apprentissages, leur donner le pouvoir de changer le monde avec leurs mains. »
Romain Lacroix, président-directeur général de Maped

Les engagements de Maped

Pour devenir société à mission, Maped s’engage dans quatre domaines.

1. L’éducation, l’apprentissage et la créativité : la marque veut accompagner les enfants dans tous leurs besoins pour grandir, mais aussi devenir partenaire du monde éducatif afin de proposer des produits réellement utiles.

2. L’accessibilité de l’offre : outre des gammes au prix juste, Maped veut faciliter l’accès aux fournitures scolaires et créatives, notamment grâce à son programme « 1% pour l’éducation » (sur une sélection d’articles, 1% du chiffre d’affaires est utilisé pour faire des dons à des associations) et à l’élargissement de ses canaux de distribution.

3. L’impact environnemental : l’entreprise prévoit de réduire les émissions de CO2 de ses activités et produits de 30% d’ici 2026 (par rapport à 2018, hors effets de compensation). Cet objectif, établi à l’échelle du groupe, prévoit l’écoconception des produits et packaging (via un outil d’analyse du cycle de vie pour le service R&D), et un travail sur l’usage pour prolonger la durée de vie des articles.

4. Les pratiques RH et fournisseurs : en plus de développer les compétences de ses collaborateurs et d’améliorer la diversité au sein des équipes, Maped souhaite atteindre 99% d’achats de matières premières certifiées et aller vers une moindre utilisation des ressources.

Une gamme engagée

Pour accompagner cette stratégie, Maped lance la collection de fournitures scolaires Smiling Planet qui intègre une poudre de bois certifiée FSC à son matériau principal. L’usage de plastique est ainsi réduit de 50% ; cette évolution a nécessité une adaptation de l’outil industriel. La gamme compte aussi des accessoires comme une trousse en toile 100% recyclée et une ardoise made in France sans plastique (composée de deux couches de carton). Les emballages de ces produits sont aussi 100% recyclables.

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