picture.png Laurent Bertrand, président de Lacoste Dactyl Bureau & École
Initiée fin 2018, la fusion des groupes Lacoste et Dactyl Buro Office est effective depuis le 1er janvier 2021.

Laurent Bertrand, dirigeant de la nouvelle entité Lacoste Dactyl Bureau & École, dévoile les ambitions de la société sur les marchés bureau et scolaire dans un entretien au Papetier de France. Découvrez quelques extraits de cette interview à lire dans son intégralité dans notre édition n°844 – Décembre 2020.

Comment avez-vous réorganisé le groupe après le rapprochement de Lacoste et Dactyl Buro Office ?

Il a été décidé de spécialiser nos sites : Bourges (anciennement Dactyl) accueille désormais toute l’activité bureau et Le Thor (anciennement Lacoste) l’activité scolaire. […] Nous avons aussi créé un service achats/marketing qui a pour vocation d’animer une offre bureau et scolaire, avec comme force l’utilisation des données clients et de nos systèmes d’information pour personnaliser au maximum les propositions et mesurer l’efficacité de nos opérations. […]

La fusion se manifeste dans une nouvelle identité visuelle pour le groupe…

Effectivement, le logo Lacoste Dactyl Bureau & École souligne le fait que nous soyons une société française avec les couleurs bleu, blanc et rouge. Nous avons conservé les deux noms Lacoste et Dactyl car les clients comme les collaborateurs y étaient très attachés, et nous avons ajouté Bureau & École pour illustrer nos deux métiers. Le logo contient aussi un symbole, comme des lèvres, qui exprime le sourire parce que notre modèle est basé sur le relationnel. […]

L’année 2020 est particulière pour toutes les entreprises. La crise sanitaire a-t-elle freiné vos ambitions ?

2020 n’a pas freiné nos projets, ils sont simplement un peu retardés sachant que nous pensons relever, en fin d’année, une baisse d’activité de l’ordre de 12%. Notre ambition est de gagner 15 millions d’euros sur le marché scolaire d’ici à 5 ans, c’est-à-dire quasiment doubler notre chiffre sur ce secteur. Dans le même laps de temps, nous voulons aller chercher 25 millions d’euros sur le bureau. Pour y parvenir, nous passerons par les marchés publics, un déploiement territorial vers le nord de la France et la poursuite de notre politique de croissance.

Quel avenir pour votre réseau retail ?

[…] Nous misons beaucoup sur l’omnicanalité commerciaux/magasins pour renforcer notre maillage. La proximité est dans notre ADN, nous voulons vraiment travailler notre présence terrain avec une complémentarité entre nos points de vente et nos trente-neuf bureaux commerciaux.

Et quelle est votre stratégie digitale ?

[…] Le relationnel est très apprécié dans tous les territoires que nous couvrons. Notre stratégie est donc que le digital rende notre modèle humain encore plus performant. Nous utilisons nos datas pour apporter des solutions facilitantes à nos clients, dynamiser notre approche commerciale, et asseoir notre statut de partenaire local. […]

Selon vous, quels sont les enjeux de la filière papeterie pour 2021 ?

[…] Je m’attends à une baisse du marché liée au chômage, au télétravail qui entre dans les mœurs, et aux économies que chaque entreprise devra faire. Nous, distributeurs, devons travailler l’élargissement de notre offre vers les services et de nouvelles familles, hygiène, entretien, emballage, etc. La différence va aussi se faire au sein de nos équipes : les plus motivées sauront décrocher les marchés. Un dernier enjeu sera de nouveau la proximité avec des utilisateurs qui demanderont plus de transparence dans la traçabilité des produits.

Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans Le Papetier de France n°844 – Décembre 2020. Pour plus d’infos sur nos offres d’abonnement, cliquez ici.