picture.png Tim Allen - Adobestock
Selon les chiffres du cabinet spécialisé IDC, relayés par le Snessii, le marché de l’impression en Europe occidentale a reculé de 29% au quatrième trimestre 2021.

Ce repli s’explique par les problèmes d’approvisionnements connus depuis le début de la pandémie, et particulièrement sur le second semestre 2021. Un phénomène qui rend les stocks insuffisants pour répondre à la demande. 3,81 millions d’unités ont ainsi été écoulées pour un chiffre d’affaires de 1,67 milliard d’euros. Les ventes de machines laser sont en déclin de 22,6% et les jets d’encre décroissent de 31%. IDC précise cependant qu’une seule famille est en progression, celle des imprimantes jet d’encre A4 professionnelles avec +8,4%. Sur l’année 2021, le marché de l’impression baisse donc de 6,1% avec -12,5% pour les MFP laser, -7% pour les équipements jet d’encre grand public et +21,7% pour les matériels jet d’encre B to B.

En France

En France, au quatrième trimestre 2021, le marché a également reculé de 34,3% avec 636 000 unités vendues. Le jet d’encre souffre avec -37,1% : les consommateurs s’étant beaucoup équipés en 2020, les ventes B to C ont franchement baissé, entrainant ce résultat. Le laser ne se porte pas mieux avec -24,8%.  

Le jet d’encre, un atout écologique et économique ?

Epson poursuit la promotion de la technologie jet d’encre pour les impressions professionnelles avec une étude menée en partenariat avec IDC. Ce document estime que d’ici 2025, le jet d’encre représentera 35% des périphériques d’impression bureautique. Epson y rappelle que ces systèmes sont en phase avec les politiques RSE des entreprises. Imprimant à froid, les matériels jet d’encre consomment moins d’énergie, abaissant ainsi les émissions de CO2. Selon la marque, le nombre de pièces mobiles moins important permet aussi d’économiser sur l’entretien et la maintenance des appareils.