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Début mai, l’Observatoire de la qualité de vie au bureau Actineo a publié une étude internationale sur l’évolution des espaces de travail dans cinq grandes régions métropolitaines mondiales : Amsterdam/Rotterdam/La Haye, Londres et Paris pour l’Europe, Singapour pour l’Asie et San Francisco/Seattle pour les États-Unis.

Cette initiative de l’Ameublement français, en partenariat avec le salon Maison & Objet et le spécialiste de l’immobilier d’entreprise Colliers, questionne notamment l’impact du Covid-19 sur l’organisation du travail.

Le bureau aujourd’hui

A l’heure actuelle, 51% des personnes interrogées travaillent en open-space et 49% dans un bureau fermé. Le taux de satisfaction est de 38% pour les premiers, contre 62% pour les seconds, ce qui démontre le goût des collaborateurs pour un espace de travail à soi ou partagé avec peu de collègues. Le flex office, sans poste attribué, est déjà pratiqué par 17% des sondés (22% dans les entreprises de plus de 1 000 personnes, jusqu’à 30% aux Pays-Bas). Pour 87% des collaborateurs métropolitains, le bureau est adapté à leurs besoins. Six sur dix regrettent cependant le temps passé dans les transports pour se rendre sur leur lieu de travail. 79% recherchent un meilleur équilibre entre vies privée et professionnelle, 74% à Paris.

L’avènement du home office

Si 21% des employés de bureau travaillaient à domicile au moins une fois par semaine avant la crise sanitaire, ils ont été 83% à le faire pendant cette période. Le Grand Paris est un peu en deçà avec 78% de home office pendant la crise. Cette montée en puissance a forcément influencé la vision de l’organisation du travail de demain. 85% des répondants aimeraient ainsi travailler à domicile au moins une journée complète. Du côté des entreprises, 67% encouragent cette pratique (59% à Paris). Le télétravail deux à trois jours par semaine est la configuration qui se distingue en majorité, même si 24% des personnes interrogées souhaiteraient être en home office à 100%. Les principaux freins à la mise en place du télétravail sont la réticence de l’employeur et l’inadaptabilité du poste de travail. Les trois-quarts des salariés aimeraient que l’employeur participe financièrement à leur équipement à domicile. Pour le travail à distance, 55% aimeraient pouvoir se rendre dans des tiers-lieu à proximité de chez eux.   

©Infographie Actineo/Colliers